La santé par l’écosystème

Il est désormais intégré depuis plusieurs décennies que la santé dépend non seulement de son mode de vie mais aussi de son environnement. Cette compréhension systémique est à la base des mouvements de fond de la société vers un monde plus écologiques et plus accueillant pour l’homme. On a de plus en plus conscience qu’il n’y a pas d’un côté la santé humaine, de l’autre la santé de la nature (végétaux, faune), mais qu’il n’y a qu’une seule santé « humaine – végétale – animale ». Cela fait quelques dizaines d’années que la Métamorphose a défriché le chemin d’une évolution du rapport de l’homme à la nature, à l’espèce et à la planète. Cela a représenté un saut de complexité considérable dans l’appréhension de l’identité humaine et de son rapport au monde. Un état de conscience d’un haut niveau d’élaboration. Un nouveau saut serait en passe de s’établir avec la compréhension de l’importance des zoonoses, c’est-à-dire du fait que l’essentiel des maladies se transmettraient entre les espèces animales, végétales et humaines. Ces maladies transmises réciproquement représenteraient de l’ordre de 70 % des maladies humaines.

Quand l’appartenance au genre devient hybride

Il devient régulier de croiser dans la rue une personne dont on ne sait plus vraiment dire si elle est une femme ou un homme. Ce n’est pas une question de longueur des cheveux. C’est une question de vêtements qui ne sont ni masculins ni féminins. Ils sont androgynes, c’est-à-dire qu’ils mélangent les codes féminins et masculins.

Cela fait 3 décennies que des artistes comme David Bowie ou Mylène Farmer nous ont habitué à flirter avec les physiques androgynes. Jusqu’à présent ce phénomène était resté confidentiel. Voici que depuis 2-3 ans cela devient sans doute plus qu’un phénomène de mode, un mode de vie. Les sites Internet vestimentaires faisant la promotion du look androgyne se multiplient. Par exemple, sur le site « Tendances de mode » il y a toute une rebrique sur le « style androgyne » avec des recommandations sur les vêtements, les chaussures, selon différents registres BCBG, pour adolescents… Autre site qui surfe sur la vague « MonShowroom.com » (récemment racheté par Sarenza) qui ne proposait pas moins que 6 façons d’être habillé tendance masculin/féminin. Contrairement aux apparences il ne s’agit pas d’hommes qui veulent ressembler à des femmes, ou réciproquement mais de d’hommes ou de femmes qui veulent vivre, en partie, selon les deux registres. La chanteuse « Chris and the Reine » ne dit pas autre chose lorsqu’elle déclare qu’en matière sexuelle elle s’intéresse d’abord aux personnes avant de s’intéresser au genre.

Quand le contact père-enfant passe par la peau

Les pères cajolent de plus en plus leurs bébés et ressentent le besoin d’un échange plus riche, plus sensoriel que les simples échanges par le regard et par la parole.

L’un d’entre eux dira : « J’ai l’impression que nos rapports sont plus profonds, plus authentiques ». Cette pratique est due aux conseils des pédiatres et des sages-femmes qui incitent les pères à concevoir de façon nouvelle leurs relations avec l’enfant. Ce contact charnel ouvre la perspective de modalités enrichies de la relation à l’autre, relation qui fait appel à tous les sens (l’odeur, l’ouïe, le toucher, le goût) et bien évidemment la vue… On sait les bébés particulièrement réceptifs au toucher, l’attitude de ces nouveaux pères ne peut qu’être encouragée.